Le bâtiment hydrographique (BH) Lapérouse a accueilli des membres de l’association brestoise «À chacun son cap». Quatre enfants âgés de 7 à 10 ans accompagnés par un membre de l’association ont, le temps d’une journée, pu découvrir le bâtiment hydrographique. Ils ont pu naviguer au sein de la grande rade de Brest et participer à plusieurs ateliers.
L’ensemble des BH ainsi que le bâtiment d’expérimentation de guerre des mines (BEGM) Thétis entretiennent un partenariat avec cette association dont la vocation est de proposer des excursions et séjours à bord de voiliers à des jeunes de 7 à 25 ans atteints de leucémie ou de cancer.
Les enfants ont fait une visite du bateau et une présentation de ses activités avec une mise à profit de l’appareillage pour leur présenter la passerelle et ses différents instruments. Ils ont assisté à un exercice d’hélitreuillage de naufragés effectué par un hélicoptère Caïman Marine de la base aéronavale de Lanvéoc. Une fois à quai, les ateliers se sont poursuivis avec une initiation à la sécurité et une sortie en zodiac dans le port de Brest. Ces jeunes marins d’un jour se sont montrés curieux et enthousiastes. De son côté, l’équipage du Lapérouse a été ravi de pouvoir leur faire partager le métier de marin.

Le bâtiment hydrographique (BH) La Pérouse a effectué une série d’entraînements avec le patrouilleur lance-missiles Commandant Azougagh de la marine royale marocaine.
L’échange a débuté par l’envoi de l’équipe de visite du La Pérouse sur le patrouilleur marocain simulant un cargo suspecté de transporter illégalement des armes. Agissant depuis la passerelle du Commandant Azoughah, le chef d’équipe a rapidement identifié l’absence d’un marin à la liste d’équipage lors de l’entraînement. Ce dernier découvert au cours de l’investigation a été maîtrisé et son arme saisie. Puis les deux bâtiments ont appareillé pour effectuer un entraînement d’évolution tactique. Les manœuvres conjointes ont permis de réaffirmer l’esprit de coopération fraternelle entre les marines française et marocaine.
Le La Pérouse avait appareillé de Brest le 5 mars pour une campagne de levées hydrographiques en mer Méditerranée. Outre l’entretien des bonnes relations avec le Maroc, l’escale de Tanger a permis d’effectuer des mesures de tirant d’air destinées à la mise à jour des données du port.

Le La Pérouse est arrivé au port de Tanger un jour avant la date prévue en raison des conditions météo qui ne rendaient pas possibles les travaux hydrographiques initialement prévus au large des côtes marocaines.
Malgré cela, l’équipage du bateau a pu profiter de son escale et s’aventurer dans Tanger avec sa Médina, ses ruelles labyrinthiques et ses souks qui se révélèrent être de véritables cavernes d’Ali Baba. Beaucoup ont pu ainsi eu l’occasion d'y mettre en pratique leurs talents de négociateurs pour faire le plein de souvenirs.

Et si à bord, la tenue militaire restait de rigueur, une fois à terre, certains se sont essayés pour un temps à des accessoires vestimentaires plus exotiques, bien loin de l’uniforme de tous les jours ! Outre les possibilités de visite offerte par la ville en elle-même, cette escale a donné l’occasion à certains de découvrir ou de redécouvrir la gastronomie locale où se côtoie tajines, couscous, pâtisseries de toutes sortes et naturellement le traditionnel thé à la menthe.
Néanmoins, même si cette escale était une occasion de profiter d’un repos bien mérité après une traversée tumultueuse, le bâtiment a continué à mener de nombreuses activités à quai.
Ainsi, l’équipe hydrographique a pu effectuer des mesures pour mettre à jour ses informations sur le port.
De plus, de nombreux visiteurs sont venus à bord : un repas officiel a été l’occasion pour les autorités locales et notamment le consul général de France à Tanger de découvrir le bâtiment.

Parmi ses autres visiteurs, le La Pérouse a aussi pu compter sur la venue, le temps d’un après-midi, d’une classe de lycéens à l’occasion de leur journée du citoyen (JDC). Ces jeunes se sont d’ailleurs montrés très intéressés par les explications de leurs guides. Le même succès a été au rendez-vous lors de la visite effectué par le personnel du consulat accompagné de leurs familles.
Enfin avant de quitter définitivement le port et ses abords le mercredi 13 mars, le bateau a effectué une série d’exercices avec un bâtiment de la marine royale marocaine et y a notamment envoyé son équipe de visite pour un exercice visitex, le patrouilleur y jouant pour l’occasion le rôle d’un cargo suspect.
L’escale est maintenant terminée et le La Pérouse a quitté Tanger et repris la mer pour faire route vers Malte : le bateau y fera escale à partir du vendredi 22 Mars et aura alors déjà commencé des travaux hydrographiques dans les alentours de l’île.

C’est donc avec la satisfaction d’un travail bien débuté que le La Pérouse s’est rendu ce Jeudi 21 Mars au port de La Valette, la capitale de Malte pour sa première escale maltaise de la mission. Malte était pour beaucoup une destination déjà connue grâce aux escales de l’année précédente mais tous parmi l’équipage, qu’ils soient en terrain connu ou non, ont pris plaisir à ses quelques jours de repos à l’ombre des bâtiments ocres de La Valette.
Si les activités du bateau ne se sont pas totalement arrêtées durant l’escale, les occasions de distraction à La Valette ont été nombreuses. La capitale maltaise offre en effet beaucoup de possibilités de promenades (et notamment de montées d’escaliers !) et de visites culturelles : le centre-ville historique de La Valette et ses bâtisses historiques, ses jardins publics avec vue sur le port, ses musées… mais aussi ses nombreux cafés pour une pause bien méritée !
Le reste de l’île n’a cependant pas été ignoré pour autant : Mdina, Rabat, les plages de Golden Bay, l’île de Gozo sans oublier St Julians sont quelques-unes des destinations maltaises qui ont attiré les marins du La Pérouse. A pied, par voiture ou bus, les escapades possibles étaient donc nombreuses. Pour certains c’était également l’occasion de faire quelques repérages en vue de la seconde escale qu’ils passeront avec leurs proches.
Une partie du bord a également participé à une visite un peu insolite en se rendant lundi à l’usine locale de Playmobil : la visite s’est avérée intéressante et nombreux ont été ceux qui se sont ensuite attardés à la boutique.
Mardi 26 Mars au matin, le La Pérouse a quitté le port de La Valette pour retourner sur sa zone de travail et poursuivre les travaux hydrographiques. Et si le bâtiment fera de nouveau escale à Malte fin avril, la prochaine escale aura d’abord lieu à Catane, en Sicile.

A l’occasion de l’escale du BH La Pérouse à Catane en Sicile, une sortie cohésion sur l’Etna a été organisée pour tous les intéressés à bord. Celle-ci s’est donc déroulée le vendredi 05 Avril, le lendemain de l’arrivée en escale du bateau.
Répartis dans trois véhicules, le groupe a pris la route pour se rendre jusqu’au refuge Sapienza, au Sud de l’Etna, où une ligne de téléphérique permet d’accéder plus aisément à un des cratères de l’Etna. Le trajet a été dépaysant avec la vue de l’Etna tout proche derrière la végétation succédée par des paysages presque lunaires d’anciennes coulées de lave.
Une fois arrivés au refuge, tout le monde a grimpé dans le téléphérique pour franchir les centaines de mètres de dénivelé qui les séparaient du cratère : là-haut, la neige était au rendez-vous. Et certains ont regretté de ne pas avoir emmené une luge !
La montée sur le cratère fut sportive avec les cailloux et les pierres volcaniques qui ont remplacé la neige mais le sommet fut atteint et malgré le vent qui soufflait, les noms du La Pérouse, du SHOM et le drapeau breton ont été sortis pour une petite séance photos.
Après une dernière boisson chaude à la station téléphérique, les plus courageux ont repris le chemin du refuge à pied tandis que leurs camarades observaient leur descente depuis leurs cabines de téléphérique. Une fois de retour au refuge, une dernière pause a permis au groupe de parcourir les boutiques de souvenirs avant de reprendre le chemin de Catane.
Lundi dernier, l’escale à Catane s’est achevée et le La Pérouse a repris la mer pour reprendre ses travaux hydrographiques au Sud de Malte. La prochaine escale est particulièrement attendue puisqu’il s’agit de l’escale des familles à Malte.

En milieu d’après-midi, l’équipe de visite du La Pérouse a été déployée pour un exercice qui a mis à contribution tout le bâtiment : la passerelle a en effet «détecté» un navire suspect et suite à un interrogatoire non satisfaisant, le déploiement de l’équipe de visite sur ce bateau fut décidé.
Le chef d’équipe est briefé par le commandant et pendant que l’équipe reçoit ses consignes, des tirs de semonce sont effectués pour que le «client» accepte de coopérer. Une fois que le «client» accepte la visite, toute l’équipe embarque sur le zodiac, équipé de pieds en cap, pour débarquer… sur l’autre bord du bateau.
Dans le cadre de l’exercice, ce sont en effet le pont Teugue et la coursive hydro qui sont devenus le lieu de débarquement puis d’investigation de l’équipe de visite. Le débarquement terminé, l’équipe a sécurisé le pont et tous ses accès et pris position pour investiguer sur la coursive.
Pour l’occasion, celle-ci avait été enfumée, plongée dans l’obscurité et plusieurs obstacles inhabituels y attendaient l’équipe de visite : il y eu entre autres un homme hostile à maîtriser et un paquet suspect dissimulé à retrouver. Une fois la coursive sécurisée, l’équipe s’est repliée en bon ordre et a mis fin à l’exercice mais pas à l’entraînement puisqu’une instruction au tir fut délivrée immédiatement après. L’exercice s’est donc achevé par une réussite de tous ses objectifs et la satisfaction de tous ses participants.

Arrivé sur zone le 18 Mars 2013, le bâtiment hydrographique (BH) Lapérouse continue sa «campagne de levés» dans la zone orientale du canal de Sicile. Ces mesures contribuent à la sécurité de la navigation -de surface et sous-marine et elles permettent une meilleure connaissance générale des fonds.
Plusieurs plateaux sous-marins ont pu être relocalisés précisément grâce au sondeur multifaisceaux de dernière génération. Récemment installé à bord, ce dernier permet de modéliser les fonds en trois dimensions jusqu’à 1500 m. Certains échos s’apparentant à des épaves ont également été découverts et confirmés par les signaux magnétiques issus du système remorqué par le bâtiment.
Au bilan, ce sont près de 8000 km² de fonds qui devraient être sondés au cours de cette mission. Des mesures à terre sont également conduites pour le repérage d’amers utiles à la navigation.

Le La Pérouse est arrivé samedi 20 Avril pour une escale à La Valette très attendue : l’escale des familles. Cette escale était donc une bonne occasion pour certains de retrouver leurs familles à Malte le temps de quelques jours avant les véritables retrouvailles à Brest au retour de la mission.
Cette escale a également permis à une partie de l’équipage de s’initier à la plongée en allant découvrir une épave et les fonds marins du côté de St-Julians. Quant aux plongeurs les plus expérimentés, ils ont opté pour une sortie plongée de plusieurs jours sur l’île de Gozo.
Cependant si une escale est toujours un moment privilégié pour l’équipage pour se reposer et explorer les parages, le bateau n’en cesse pas pour autant toute activité : le La Pérouse a ainsi reçu la visite d’un groupe de cadets de la marine marchande maltaise, venus découvrir les équipements et les activités d’un bateau hydrographique.
Le bâtiment a repris la mer le 26 Avril pour reprendre ses travaux hydrographiques au sud de Malte : après près de deux mois de mission, les deux tiers du chantier ont déjà été effectué mais il reste encore plusieurs zones à parcourir pour récupérer les données hydrographiques nécessaires.

Un chantier de 15.000 kms² hydrographié ainsi que deux chantiers annexes effectués dans les Baléares et au large des côtes marocaines durant 61 jours de mer entrecoupés de 6 escales : tel est le bilan de cette ZMED 2013.

L'heure est à présent au retour après le départ le 22 Mai de la dernière escale de cette ZMED 2013, Lisbonne.

Leur travail terminé, les membres de l'équipage seront accueillis sous peu par leurs familles sur les quais brestois pour des retrouvailles bien méritées.